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Salut, je me présente, Mathieu Boislard,  je suis le co-fondateur du club des brasseurs maisons et c’est moi qui serai en charge de ce blog. Avant de parler de ce que contiendra ce blog, laissez-moi vous raconter comment j’ai découvert le brassage maison. 

J’ai commencé à brasser en 2005 et ce ne fut pas une réussite dès le départ ! Comme plusieurs personnes, je pensais que le brassage maison était une bonne façon d’économiser de l’argent. Je commençais à découvrir les bières de microbrasseries et avec Benoît Lemire mon colocataire de l’époque et co-fondateur du club, nous avons décidé de nous lancer ! 

Nous sommes allé acheter une boîte de concentré de malt avec le petit sachet de levure sèche à la petite boutique Vaporel voisine de notre appartement. Le père de Benoît avait déjà fait de la bière maison en utilisant ces « kits » et nous avons suivit ses conseils. Le résultat fut... intéressant. Nos papilles qui s’étaient développés au cours des mois précédents n’ont pas étés impressionnés par ce liquide brunâtre qui se distinguait de la cassonade par son aspect liquide et son fort goût de levure. 

Notre second brassin n’a pas été plus concluant et le troisième a fini sa vie dans le lavabo (Benoît vous dira que c’est parce que je me suis trompé en utilisant un mélange d’eau et de sucre pour désinfecter la tourie au lieu du métabisulfite de sodium, mais ce n’est qu’une légende urbaine!). 

Déçus par ces insuccès, mais motivés plus que jamais à faire nous même de la bonne bière de A à Z, nous avons lu The complete joy of homebrewing et The Home brewer’s companion de Charlie Papazian et nous nous sommes lancés dans l’univers du brassage tout grains. 

J’ai emprunté une marmite du restaurant dans lequel je travaillais à l’époque pour servir de cuve d’eau chaude et de bouilloire, nous avons utilisé deux chaudières dont une trouée comme cuve d’empâtage et le bain pour refroidir le moût. C’était on ne plus rudimentaire, mais notre première bière, une IPA au houblon cascade nous a renversé ! C’était aussi bon que les IPA que nous pouvions trouver sur le marché à l’époque, dû moins c’est le souvenir que j’en garde. Bien sûr, l’élément de fierté a pu modifier notre perception de cette bière, mais dès le moment où nous y avons goûté, une passion était née! 

Au cours des mois qui ont suivis, nous avons beaucoup brassé et expérimenté plusieurs styles, je me souviens entre autres d’une stout chocolat framboise, d’une stout impériale, d’un mémorable clone de MacKroken Flower (que nous avons baptisé la cerceau de fer dû à ses effets particuliers sur notre cerveau !), d’une blanche belge (style que j’ai toujours beaucoup de difficulté à maîtriser) et surtout d’une Weizenbock « explosive » à l’érable qui a bien failli estropier Benoît ! 

Nous avons continués à brasser ensemble pendant un an et demi et par la suite, nous avons poursuivi notre passion chacun de notre côté avec de longues périodes de pause dans mon cas. Benoît a gardé la majorité de l’équipement et j’ai fait plusieurs expérimentations plus ou moins réussies pour élaborer mon nouvel équipement. Je pourrai au cours de chroniques à venir vous donner plusieurs conseils sur les choses à faire on ne pas faire en choisissant ou en construisant un nouveau système de brassage.  J’ai bien exploré la catégorie des choses à ne pas faire ! C’est comme ça qu’on apprend à ce qu’on dit. 

Voici donc un très bref résumé de mon parcours en tant que brasseur maison. Dans ce blog j’espère partager non seulement mon expérience, mais mes lectures et l’expérience d’autres brasseurs maison ou professionnels ainsi que des spécialistes et passionnés du milieu de la bière. 

Si vous êtes intéressés à participer à ce blog, n’hésiter pas à me joindre en utilisant le formulaire de contact de la page d’accueil et il me fera plaisir de publier vos textes !

Et vous, comment avez-vous découvert le brassage maison ?